Rechercher dans ce blog

mercredi 2 janvier 2013

Le micro bus du futur



Reinspeed est un fabricant qui met en évidence annuellement son savoir-faire et sa créativité en matière de transport urbain révolutionnaire.
C’est ainsi que le Salon de l’automobile de Genève abritera sa toute dernière invention, le Reinspeed microMax, un mini bus électrique de 3,60 mètres de longueur, de 2,2 mètres de hauteur, capable de transporter 4 personnes ; un chauffeur et 3 adultes en position debout avec dossier, ou assise avec ceinture, sans oublier l’espace réservé aux bagages. 

Le Reinspeed microMax se distingue par ses particularités à la fois pratiques et écologiques puisque l’alimentation électrique de son moteur permet non seulement de préserver l’environnement en évitant la pollution de l’air (non émission de gaz à effet de serre) mais aussi d’utiliser en son bord, des appareils high-tech connectables en plus d’un réfrigérateur.
A peine plus grand qu’une Renault Twingo,  le Reinspeed microMax tend à offrir aux passagers le plus possible, dans un espace limité.

L’objectif du créateur de ce prototype n’est pas d’ordre pécuniaire puisqu’il ne vise pas la commercialisation du Reinspeed microMax. En effet, le préparateur n’a jamais vendu aucune de ses créations. Il voudrait juste qu’on imagine les moyens de transport de demain et pourquoi pas, qu’on essaye de définir les caractéristiques du taxi, de la moto-taxi ou du bus du futur.

mardi 25 décembre 2012

Deux roues : des décisions qui fâchent



Lors d’un tchat vidéo et en réponse à la question d’un internaute qui souhaitait connaitre sa réponse concernant les manifestations des propriétaires des deux roues motorisés, Bertrand Delanoë, maire de Paris, affirme que ces véhicules sont aussi dangereux que polluants.

La réaction de M.Delanoë a été jugée de motophobe, et pour cause : il voudrait que les motos ainsi que les scooters de plus de 10 ans disparaissent de la capitale puisque selon ses dires, les gaz qu’ils émettent sont nocifs aussi bien pour les motards que pour les autres usagers.
En contre partie, la mairie de Paris garantit une prime pour les personnes qui achètent des deux roues électriques ;  une manière judicieuse qui limiterait les méfaits des gaz à effet de serre à travers la motorisation non polluante.

Quant à sa position  concernant l’emprunt des voies de bus, elle reste inchangée : le maire de Paris ne céderait pas et n’y autoriserait pas la circulation des motos et taxi moto même s’il milite pour la remontée des fils. 



En outre, il souhaiterait réintroduire la notion du stationnement payant pour les deux roues puisque ce sont les seuls véhicules à Paris qui ne paient pas ce droit.

Des décisions pour le moins injustes, surtout qu’elles émanent d’un élu socialiste.


vendredi 21 décembre 2012

Des moto-taxis à prix réduit chez nos voisins européens



Riche d’une centaine de taxi moto, la société Néerlandaise Hopper, vient de lancer un service de transport relativement original à Amsterdam.

La différenciation de ce service consiste en premier lieu en son coût ; 2,5 euros le trajet, et en la qualité des véhicules alloués au transport des passagers, qui sont totalement électriques, donc propres.

Le respect de l’environnement et l’évitement des embouteillages favorisés par ces motos taxiécologiques pourrait laisser sous-entendre la participation de la ville d’Amsterdam au projet. Rien n’est moins sur. Il est encore tôt pour confirmer ou infirmer d’éventuelles subventions de la ville pour financer une partie, ou la totalité des taxi-moto. 

Étant donné l’autonomie relativement réduite des motos taxi, seule les usagers de la ville d’Amsterdam peuvent profiter de ce service, en hélant les véhicules dans la rue, chose interdite en France par la loi de 2011. 


Malgré la différence du contexte géographique de la ville d’Amsterdam, l’importation du projet de Hopper reste fortement souhaitable étant donné ses diverses qualités.


jeudi 20 décembre 2012

Projet de réglementation des deux roues



Les mesures qui ont été prises concernant la réglementation des deux roues sous le gouvernement Sarkozy, viennent d’être reportées par l’actuel Ministère de l’Intérieur.

Et pour cause, de nombreuses organisations et autres représentants des chauffeurs de taxi moto ont protesté contre les dites mesures, parmi lesquelles on cite, l’obligation d’avoir un éthylotest dans chaque véhicule et l’obligation de porter un brassard réfléchissant. 

L’argumentaire avancé quant à la nécessité de ces mesures avait été jugé assez faible vue le manque de concertation et les contraintes liées à leur application. C’est ce qui a constitué une barrière contre l’entrée en vigueur de ces lois.
Les représentant des usagers à deux roues voudraient, par ailleurs, que le Ministère de l’Intérieur se penche sur des questions plus à l’ordre du jour, telles que l’utilisation des voies de bus pour les moto-taxi et l’amélioration de leur sécurité.

De son côté, le Ministère de l’Intérieur voudrait durcir les lois régissant l’utilisation des portables au volant, y compris pour les moto-taxis dont les chauffeurs utiliseraient des kits mains libres.

Une mesure qui semble à priori assez compliquée étant donné que le gadget est incrusté dans l’oreille du chauffeur, ce qui rend l’infraction difficile à constater. Sans oublier les pertes qui seraient subies par les fabricants des kits et le désagrément causé aux professionnels qui sont contactés soit dans leurs propres véhicules, soit dans des véhicules réservés.



mercredi 19 décembre 2012

Les coûts faramineux des embouteillages



En ajoutant les coûts du carburant à l’estimation chiffrée du temps perdu dans les embouteillages et aux coûts indirects subis par les ménages habitant la zone urbaine, le Centre pour la recherche économique et commerciale (CERB) est arrivé à estimer le coût engendré par le manque flagrant de la décongestion des artères de la ville, ainsi que son impact sur le pouvoir d’achat des ménages.



En effet, ce coût s’élève à 934 euros en moyenne par an pour les personnes qui utilisent leurs véhicules pour se rendre au travail.
Ce qu’elle prend en considération, c’est le surcoût du carburant qui représente 68 euros par voiture,  le coût du temps estimé à 431 euros par conducteur et le coût indirect lié à l’augmentation des prix des biens et services, estimés à travers le coût du transport des marchandises, qui s’élève à 147 euros par famille. La situation du trafic routier est encore plus difficile dans la capitale française où 43% de ses habitants se rendent en voiture au travail. 40% des embouteillages de France est concentré à Paris, et chaque année, les conducteurs perdent 57 heures en moyenne dans les bouchons.

L’étude menée par le CERB met en exergue l’importance d’une circulation fluide sur les routes de France afin de stabiliser l’économie.

Notons donc que ceux qui trouvent les motos-taxi un peu chère, doivent savoir que ce mode de transport contribuent, sans le savoir, à la réduction de ses coûts